Val Ferret - vers les lacs

Après 3 heures de train/changement/bus nous sommes montés dans la lumière matinale depuis Ferret, terminus de la ligne, de la route, de la "civilisation".
Direction les Lacs de Fenêtre puis le Col du Grand St Bernard.

Au-dessus des alpages qui se sont vidés de leurs gens et de leurs bêtes la semaine dernière, le chemin se dessine bien en contournant les pentes abruptes. La neige qui est tombée en début de semaine a fait tourner les couleurs; nous sommes dans les tonalités d'automne alors que les sommets qui apparaissent peu à peu ont (déjà/encore ou toujours) leur manteau de neige, certaines d'entre elles éternelles!

Finalement un premier lac apparait sur la gauche, large étendue d'eau cristalline et calme entourée de montagnes à l'herbe jaune.
Il faut se décider pour la suite de l'itinéraire... sur la gauche la montée s'annonce un peu rude et caillouteuse pour rejoindre le fameux Col des Chevaux emprunté jadis pour le ravitaillement en bois de l'hospice du Grd St Bernard.

Le chemin sinueux qui s'élance droit devant nous, plein sud, semble particulièrement beau alors nous le suivons... pourquoi choisir le chemin des épines si celui des roses se profile droit devant nous?

Avant de partir, j'ai lu que les Lacs de Fenêtre étaient au nombre de trois et parce que la vie n'est pas forcément un conte de fées, qu'il n'y a pas toujours de leçons à tirer ou de loup-garou qui nous attendent au détour du chemin pour nous faire la leçon, notre chemin nous mène rapidement au deuxième des trois lacs et là nous tombons à genoux, en silence ou peut-être en criant ou en pleurant de joie et de bonheur devant un tel spectacle... ...
Nous sommes au paradis :D

... à suivre

de retour du Val Ferret!

Doucement, il faut remettre les pendules à l'heure, doucement il faut se replonger dans la petite routine, les gestes, les bruits; même si ici tout est calme, c'est une autre ambiance, un autre silence.
Doucement, j'ai commencé à regarder les photos prises ces derniers jours... doucement, tout doucement même.
C'est comme une boite à secrets que l'on entrouve à peine de peur que tout s'échappe.
Comme toujours, même si j'ai les pieds en bas, je pars encore flâner là-haut, cette fois-ci près des lacs.

Lacs de Fenêtre - Val Ferret

Alors pendant que j'atterris, je vous laisse devant cette fenêtre ouverte sur les sommets.
Un endroit magique pour la contemplation, le ressourcement, la grâce, l'humilité, le lâcher-prise... un endroit où les mots ne sont plus nécessaires.

Bonjour à tous :)

Où sommes-nous?

... absents pour quelques jours!
Je vous laisse deviner où:

Col
Au pied des + grands sommets d'Europe
Hospice séculaire
Elevage de chiens de race
Silence...

... ... ...

Puis deux ou trois jours pour revoir ma fille :D

Alors à  bientôt avec plein de belles choses à notre retour

Gardienne de l'entrée!

Dites-lui bonjour avant de rentrer chez moi...

La Désalpe

Elles se sont fait annoncer à grand bruit de sonnailles et quand elles ont défilées sur la Grand Rue de Château-d'Oex, les gens sont sortis et applaudis les vaches endimanchées aux sabots bien propres et aux cornes fleuries, d'autres ont offert un p'tit verre de blanc ou une bière à ces messieurs pour finir la route... Un spectacle toujours émouvant que de voir rentrer au village ceux qui se sont absentés pendant quatre mois.

J'essaye d'imaginer comment c'était avant... avant le temps des voitures qui maintenant font facilement les allers et retours jusqu'au village, avant le temps des portables qui permettent de donner des nouvelles après un orage qui a grondé et déversé son trop plein sur la montagne, avant, quand le village qui s'était vidé de ses famille au printemps retrouvait la vie à la fin de l'été... avant!

Mais le temps ne repart pas en arrière, alors avançons en acceptant les changements qui, il faut bien le dire ont facilité la vie de tout ce monde :)

Clin d'oeil!

Première apparition de la neige hier dans les hauteurs et elle a tenue jusqu'aux derniers rayons de soleil.
Dans les rues les odeurs de l'hiver nous donnent envie de rentrer au chaud, au coin du feu... mais ce n'est qu'un petit clin d'oeil car de belles journées s'annoncent à nouveau ainsi que de nouvelles balades pour nous, en territoires inconnus :)
Mystère... ...

Le Lait

Chaudron de l'alpe Le Creux - Les Diablerets -

 Matière première que j'ai appris à connaître et à apprécier dans son processus de transformation.
Et toujours, je m'étonne des milliers de fromages différents que l'on fabrique à partir du même ingrédient...

Mais attention, ce lait-là il sort de la vache qui a un nom, qui fait quasiment partie de la famille et qui mange de l'herbe toute l'année... pas de la farine ;)
Pas étonnant que ce lait-là soit magique et qu'il devienne un si bon fromage!

Fromage à Rebibes de Saanen

"HEIDI"

Quand on a jamais connu une chose, on l'imagine!
N'a-t'on pas tous rêvé au moins une fois dans notre vie de vivre à la ferme, peut-être même dans les montagnes, de "garder" les troupeaux et d'avoir un grand-père qui nous apprendrait les mystères de la Nature mieux que n'importe quel prof de l'école primaire?...

Et puis il y a ceux ou celles qui veulent passer du rêve à la pratique et qui se lancent dans l'aventure d'une saison d'alpage.
C'est dur, ça vous transforme, ça vous séduit ou ça vous dégoûte mais dans tous les cas, ça vous laisse des souvenirs pour la vie!

 En allant à l'alpe Le Creux aux Diablerets l'an passé puis à nouveau cette année, ma fille m'aura fait connaître une expérience unique (et pas seulement comme photographe!).
Alors je profite du fait qu'elle n'ai pas d'ordinateur en ce moment :) pour lui faire ce petit hommage... à elle et à tous ceux qui continuent la tradition.

Tant qu'on ne l'a pas vécu ne serait-ce que quelques jours, on ne se rend pas compte du cadeau qu'il nous font!

:)

La Photo du Mois de Septembre

 Tous les mois on prend les mêmes et on recommence?! Pas vraiment car vu le pavé de liens, le nombre de participants augmente!
Le thème de ce mois-ci "Promenons-nous dans les Bois"a été proposé par Nathalie, la voyageuse comtoise. Au début j'ai pensé "No problemo" et puis je n'ai toujours pas choisi,  1 heure avant la publication. Je résiste à la tentation des feuillages extraordinaires de l'automne et aux champignons en macro sur les quels je me suis exercée ces derniers temps pour penser promenade dans les bois...
Finalement j'ai choisi cette photo de sous-bois d'été, un jour de grande chaleur où même les bois n'offraient guère de fraicheur, et puis l'odeur des résineux me revient aux narines quand je la regarde et ça, j'adore!

Maintenant allons-y de visiter les bois alentours et découvrir si le loup y est; j'imagine que nous aurons quelques surprises rigolotes!

100driiine, 4 petits suisses dans un bol de riz, A&G, Agnes, Alexanne, Alice, Anne, Astrid, Babou, blogoth67, Boopalicious, CalamityScrap, Carnets d'Images, Caro, Caroline, Cathy Brocard, Cécy, Celiano, Céline, Céline in Paris, Cherrybee, CindyChou, Clara, Claude, Cynthia, Dicey, Doremi, Doréus, Dorydee, Dr. CaSo, E, Eff'Zee'Bee, Emma, Fabienne, florianL, François, Frankonorsk, Frédéric, Genki, Gilsoub, Gizeh, Glose, Grignette, hibiscus, Ines meralda, Isabelle, jellybaby, jenetdam, Jo Ann, Katy, Krn, Kyn, La Fille de l'Air, La Madame, La Parigina, Laure, L'azimutée, Le Loutron Glouton, leviacarmina, Lucile et Rod, M, magda627, Mandy, Manola, Marie, Marion, Maureen, M'dame Jo, mel, Nathalie, Nicopompus & SeriesEater, Niwatori, Noémie, Nolwenn, Nomade57, Olivier, Onee-Chan, Où trouver à Montréal ?, Paris by Mag!, Pavot de Lune, Sébastien, Sephiraph, Shandara, Sinuaisons, Sprout©h, Stephane08, Tambour Major, Terhi, The Breathless Quills, The Parisienne, Thib, Titem, Un jour-Montreal, Vanilla, Urbamedia, Véronique et Viviane.

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Photographe en Marche: L'HIVER

Voilà la surprise: mon premier livre destiné au grand public! 

Et oui, j'éprouve un grand plaisir à vous annoncer cette nouvelle aujourd'hui, après quelques six mois de travail de mise en page, choix de photos, appréciation des textes de Charly Torche, première commande et première déception, de travail recommencé... et j'en passe!
Le plus dur c'est de dire: c'est fini, et de ne plus y toucher :)
Je n'en dis pas plus pour l'instant, j'élaborerai sur une prochaine page intitulée LE LIVRE.

L'aperçu du livre vous montre 39 des 120 pages couleurs avec plus de 200 photos, la plupart inédites.
Une seule taille, le Paysage Standard, deux choix de couverture: souple ou rigide.
Regardez, tournez les pages virtuelles, commandez votre exemplaire réel dès maintenant et faites-le connaître à vos amis.

Photographe en Marche by Isabelle Legault | Make Your Own Book

Un grand merci à tous :)

P'tite Pause

Deux journées à l'alpage du Creux aux Diablerets pour retrouver ma fille, qui se refait les muscles des bras dans le grand chaudron à fromage!
Paysage grandiose du glacier à l'heure des repas, compagnie des vaches 24h/24, fabrication artisanale du fromage et joyeuses retrouvailles :)

Je reviens avec une grande et bonne nouvelle que j'annoncerai ici même!?... à bientôt!

Balade au clair de la lune...

Il y a des moments qu'il ne faut pas manquer.
Même si j'ai eu du mal à remettre les chaussures après les longues prises de vue de l'après-midi en sous-bois, (à quatre pattes sous les branches pour photographier des champignons), je suis tout de même sortie à nouveau à 11h du soir, pour apprécier ce beau clair de lune!
Le petit problème la nuit c'est qu'on ne voit pas les détails... comme les fils électriques de la 1°photo qui s'étirent esthétiquement dans le ciel ;)
Mais la petite balade valait la peine d'être faite, ne serait-ce que pour repérer les meilleurs endroits pour un clair de lune sous la neige (ça c'est super mais c'est encore plus dur de ressortir le soir!)

Belle journée à tous!

La Pierreuse

"Un atelier toujours en chantier", c'est ainsi que l'on parle de la réserve de la Pierreuse qui est blottie au creux des grands sommets de Château-d'Oex.
Dès que l'on se rapproche des immenses parois, on découvre les éboulis de roches tendres qui forment des cônes gris argentés parfois brodés de vert tendre au pied des roches dures qui elles, résistent à l'érosion.

La Pierreuse ne livre pas facilement ses secrets et pour ceux qui veulent la découvrir, il y a d'abord le long chemin qui monte à parcourir, puis les bois en zigzag, les cailloux...
Le silence est l'élément le plus présent, ponctué parfois des cris d'un rapace ou d'un gros corbeau. L'aigle royal se cache le long de la paroi, les bouquetins se déplacent dans l'immensité du pierrier mais restent invisibles, les tétras-lyre ne montrent pas leur crête rouge...
Alors on imagine, on transforme, on invente les apparitions

Ici l'homme peut mesurer sa petitesse, sa vulnérabilité face à la nature. Parfois, on a besoin de ça dans une balade.

Lever de Lune

Ce soir la lune nous a offert ce magnifique spectacle au-dessus de la Gummfluh, pendant quelques minutes, puis le soleil a éteint ses feux... le moment était passé!
Seule, la lune a continué à briller et à monter dans le ciel.

Priorité Diaphragme!

Ciel couvert pour une balade dans la Pierreuse et les chasseurs étant au rendez-vous, pas le moindre bouquetin dans les pierriers; quant aux cerfs... à l'heure où j'écris ils ne sont sans doute plus de ce monde :(

F 3.4  1/125  ISO 80

En revanche les conditions étaient idéales pour expérimenter quelques "trucs-photos" glanés ici et là et qui méritaient d'être essayer avec mon bridge qui ne m'a pas encore livré tous ses secrets (depuis deux ans que je le torture!)
Je me suis donc régalée et la terre étant sèche, j'ai pu m'aplatir à volonté pour être à la hauteur de mes sujets.

F 4.0  1/30  ISO 160

Pas de photos d'animaux mais des résultats satisfaisants et un nouveau savoir.

... et tout a une fin!

Irrémédiablement, le chemin nous ramène vers la "civilisation" et les heures ou les journées passées au plus près de la nature laissent leurs marques indélébiles dans la tête, sur la peau, dans l'âme.

Descente vers Iffigenalp

Même si la descente est longue sous la chaleur du soleil, on oublie les petits bobos pour essayer de capter encore une fois l'histoire du mélèze centenaire qui domine l'alpe et qui nous dit de revenir à l'automne pour contempler son ultime parure, avant l'hiver.

Mélèze dominant la vallée

Accrochées encore au chalet, les cloches racontent la saison de l'été et du fromage, du travail qui va rapporter et nourrir la famille pendant l'année.

Finalement, la cascade nous rafraichit si bien que les frissons me prennent... il y en a qui ont le mal de l'altitude, moi j'ai le mal du retour à la norme!

Iffigenfall

Pendant quelques temps encore les sommets nous font signe puis disparaissent doucement avec le mouvement du train...

Autour de Lenk-Simmental

Parfois il n'est pas nécessaire de partir loin, il faut seulement s'immerger dans le lieu où l'on s'est invité pour le faire vivre longtemps encore à l'intérieur de nous-même.
C'est ce que nous essayons de faire dans nos balades :)

des Histoires de Vaches!

Je n'ai pas peur des vaches! Même quand elles ont des cornes... les taureaux, je m'en méfie mais dans mon histoire il n'y en a pas!
Alors voilà dans ma rêverie au bord de l'eau, les cloches tintaient joyeusement au loin et puis brusquement, dans la réalité, elles tintèrent tout près dans mon oreille.

J'ouvre les yeux et elles sont là, presque une dizaine, comme des petites curieuses qui se poussent les unes les autres pour mieux voir... et c'est ça que je n'aime pas trop, quand elles commencent à se bousculer, à se monter les unes sur les autres "pour jouer à se dominer" parce que les pauvres, on leur coupe les cornes maintenant alors comment peuvent-elles combattre et décider qui va être la reine?
Mademoiselle 7347 (peut-être s'appelle-t'elle Pâquerette) n'a pas froid aux yeux.

Mais c'est Mademoiselle 3405 (on va l'appeler Roussette) qui s'approche le plus, renifle mes bâtons de marche, mes chaussures crottées, ma bouteille (non, non, non, on ne partage pas!) et puis ma main qu'elle attrape brusquement avec sa langue et qu'elle engouffre toute entière dans sa bouche dans un grand bruit de succion...

Wouahou... quelle extraordinaire expérience tactile; ça râpe, c'est musclé, c'est chaud, baveux, gluant, dégoulinant mais... ça sent bon!

C'est vrai, son souffle chaud, son haleine qui me vient droit dans les narines sentent bon la paille, les foins coupés, la chaleur de l'été et je me dis soudain que si le p'tit Jésus est vraiment né dans une étable, il est bien tombé; ça aurait pu être pire... comme une tanière de renard par exemple :D

... à demain

Rêverie à Iffigensee

Iffigensee

On l'avait vu sous cet angle la veille, en rejoignant la cabane du Wildhorn, magnifique petit bijou turquoise entouré de parois grises et ciselées, d'un immense éboulis de pierres et d'un alpage verdoyant.

Alpage de Iffigen et le lac

Et ce matin, en descendant vers Lenk, la vue sur le lac était différente, les couleurs aussi et plus on s'approchait plus on ressentait l'envie de s'y reposer même si nous n'avions fait que 35 minutes de marche depuis la cabane.

La journée s'annonçait belle et chaude, alors pourquoi ne pas en profiter?
Rapidement nous avons quitté le chemin pour nous rapprocher du rivage et par là même peut-être avons-nous franchi une invisible limite qui nous a fait voyager ailleurs... l'Irlande peut-être ou les Lochs écossais ou alors un pays imaginaire dans une contrée lointaine...

et il régnait à cet endroit une sorte de paix bienfaisante, petit bonheur simple comme une odeur fugace apportée par le vent léger, le bruit joyeux des sonnailles, les sifflets stridents des marmottes, le clapotis de l'eau sur la plage et le scintillement du soleil sur l'ondulation du lac.

Petit moment de rêverie interrompu par le tintement des cloches qui soudainement, se rapprocha...

... à suivre

Entre les pierres

Après avoir posé nos sacs dans le dortoir, une découverte du paysage environnant s'imposait...
Autour de nous, des pierres et encore des pierres donnant aux éboulis une couleur grise mêlée de beige selon l'éclat du soleil. Mais en approchant, ces pierres sont devenues les témoins des journées précédentes, avec ici et là un menhir dressé par un randonneur, un mandala fait de cailloux, une plage de sable noir déblayée par la main de celui qui voulait s'étendre au soleil.

Et puis en regardant encore de plus près,  j'ai vu les fleurs, les taches jaunes et oranges des saxifrages blottis aux creux des roches, le violet des campanules fluettes, habituées des éboulis, le rouge de quelques graminées et d'autres plantes déjà prêtes à abandonner leurs graines dans ce sable noir. Allongée à plat-ventre pour saluer tout ce monde presque invisible aux marcheurs, je me demandais comment ce désert rocheux pouvait offrir tant de richesse.

Un trentaine de minutes plus tard, j'obtenais la réponse; tout d'abord ce fut un murmure puis le murmure a gonflé et grandi et tout à coup, l'eau coulait autour de moi, courait sur les pierres et poussait les cailloux pour former un lit; une eau presque laiteuse, couleur café au lait...

Un peu plus haut, sous la langue du glacier caché par la paroi, l'eau jaillissait maintenant par une belle cascade qui rebondissait sur les roches plates et avançait à un rythme surprenant.

Surpris par ce phénomène, nous en avons parlé à table et découvert que tous les jours d'été il en était ainsi, entre 16h30 et minuit!

La chaleur du soleil fait fondre les couches superficielles du glacier qui remplissent une marmite formée par l'érosion; une fois la marmite pleine, le trop-plein s'épand donnant vie pendant quelques heures à tout ce monde végétal.

Curieux, nous sommes ressortis le soir pour constater que maintenant il fallait passer sur un petit pont et que l'eau avait atteint le plateau inférieur en y dessinant des méandres argentés.
Le lendemain matin, tout était sec!

... à suivre