La photo de champignon

Pendant longtemps les champignons ont gardé leur secret loin de moi et mes photos restaient souvent décevantes par rapport à la réalité. L'achat d'un trépied ainsi que quelques lectures m'ont lancée le mois dernier à la recherche des premiers spécimens et le temps aidant, j'ai finalement obtenu des résultats satisfaisants.

Vitesse 1.3, Ouverture f/5.6, Iso 80

Les sous-bois n'ayant pas trop de lumière il faut donc travailler avec une vitesse lente et un diaphragme ouvert, d'où l'importance du trépied, sinon photo floue garantie.
A éviter absolument le flash et une valeur de ISO trop élevée.
Mais même avec peu de lumière, parfois le chapeau du champignon est capable de capter un petit rayon de soleil et là, photo cramée ou du moins chapeau trop lumineux... pour cela j'emporte maintenant avec moi un carré de soie blanche ou une feuille de papier végétal ainsi que quelques épingles à linges, et j'accroche cela aux branches entre le soleil et le sujet à photographier pour me servir de difuseur.

Vitesse 1/4, Ouverture f/3.4, Iso 80

Évidemment s'il y a une bonne âme qui veut vous tenir le tout, c'est plus simple!
Le mois dernier, les sous-bois étaient encore secs donc, se mettre à plat-ventre ne posait pas de problème mais maintenant, c'est une autre affaire.
Pourtant c'est sous cet angle que le champignon est le plus photogénique... alors il faut savoir ce qu'on veut :)

Vitesse 1/5, Ouverture f/4.0, Iso 100

... et on repart! (encore 1 fois)

Pour deux jours et une nuitée à la cabane du Wildhorn...
En attendant, j'ai recherché dans ma phototèque 2010 ce que nous avions fait à la même époque.

Un bois, des curiosités, de l'eau, des rencontres... entre Château-d'Oex et l'Etivaz, tout simple.

le reste des photos demain ;D

Biz et à jeudi!